1. Préparer soigneusement le sol
La culture des tomates ne s’improvise pas. Un sol bien structuré, léger, humidifié et parfaitement drainé constitue une base idéale pour vos plants. Évitez les terres trop argileuses ou trop riches en azote, peu favorables à leur développement.
Pour favoriser leur croissance, enrichissez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé, puis ajoutez un paillage. Cela permettra de conserver l’humidité tout en maintenant une température stable au pied des plants. Une première étape essentielle vers une récolte abondante !
2. Planter au bon moment, à la bonne distance et au bon endroit
Les tomates aiment la chaleur et la lumière. Choisissez un emplacement bien ensoleillé et abrité du vent, comme un mur orienté plein sud si vous habitez une région exposée. En pleine terre, respectez un espacement optimal entre les plants : comptez entre 60 et 80 cm si l’espace le permet. Sinon, prévoyez au minimum 50 cm ou plantez-les en quinconce.
Enfoncez les deux tiers de la tige dans le sol pour un enracinement optimal. La plantation est généralement effectuée après les saints de glace, mais restez vigilant face au risque de gelées tardives. Surveillez la météo et protégez vos plants si nécessaire.
3. Bien entretenir et surveiller les plants
Un arrosage régulier, exclusivement au pied, est essentiel pour éviter maladies et excès d’humidité sur le feuillage. Si votre culture est paillée, l’arrosage quotidien n’est pas indispensable. La taille des gourmands peut être pratiquée afin de produire des fruits plus gros, même si certains jardiniers préfèrent les laisser pour augmenter la quantité de tomates récoltées.
Lors de la croissance, vous pouvez enrichir la terre avec de l’engrais organique ou du purin d’ortie. Pour prévenir le mildiou, un traitement à la bouillie bordelaise — en respectant les doses indiquées — s’avère efficace. N’oubliez pas d’installer des tuteurs pour empêcher le poids des fruits de casser les tiges et éviter que les tomates ne touchent le sol, risquant ainsi de pourrir.
4. Éviter certaines associations au potager
Pour préserver vos tomates, évitez de les cultiver à proximité des pommes de terre, aubergines, poivrons ou concombres, qui partagent les mêmes maladies et nuisibles. En revanche, l’ail, l’oignon et l’échalote sont de bons compagnons : ils limitent le risque de maladies fongiques.
Les œillets d’Inde, plantés en bout de rang, repoussent efficacement les ravageurs tout en attirant les insectes auxiliaires. De leur côté, les herbes aromatiques comme le basilic, la ciboulette, la menthe ou encore le persil non seulement subliment vos plats, mais protègent aussi les tomates des insectes indésirables.