Le projet pourrait capitaliser sur les avancées de Huawei, qui a déjà lancé HarmonyOS après avoir été exclu des services Google en raison des sanctions imposées par les États-Unis. De son côté, Xiaomi a récemment présenté son environnement HyperOS, qui pourrait également servir de base à cette alternative commune.
BBK, leader mondial, entend rompre le duopole Android-iOS
HarmonyOS, bien que fondé sur le code AOSP d’Android à ses débuts, propose une série d’alternatives aux services et applications comme le Play Store. Toutefois, son offre reste pour l’instant centrée sur des applications destinées au marché chinois, créant ainsi un frein majeur à son adoption à l’international.
En grande partie repliée sur le marché local chinois depuis l’embargo américain, Huawei peine à séduire les développeurs occidentaux. L’initiative portée par BBK pourrait changer la donne : en unissant leurs ressources et leur influence globale, ces marques ont les moyens d’attirer l’attention des développeurs internationaux.
Selon les données de Counterpoint, trois des quatre marques du groupe représentaient ensemble 28 % de part de marché mondiale au quatrième trimestre 2024, devançant ainsi Apple et Samsung. Avec une telle force de frappe, BBK est idéalement positionné pour faire émerger un nouvel acteur majeur dans l’écosystème mobile et remettre en question l’ordre établi par Android et iOS.